Le 5 décembre à 20h, le cinéma Itsas Mendi d’Urrugne et le portail culturel Eklektika vous donnent rendez-vous pour une soirée autour du film « Opération Correa : les ânes ont soif – 1er épisode » de Pierre Carles, en sa présence.
L’idée de rendez-vous réguliers (et festifs) avec des acteurs culturels sur notre bassin de vie s’est ancrée solidement dans le projet d’Eklektika, dès sa naissance. Rassembler des énergies et des envies. Et, à l’humble mesure de nos moyens, participer d’une mise en lumière d’artisans de cette culture eklektique qui fonde notre raison d’être.
Le premier de ces rendez-vous est donc fixé dans un cinéma qui nous a emballés, comme l’avait fait auparavant un documentaire hors des chemins balisés.
On vous l’expose en cinq arguments : vendredi 5 décembre, au Cinéma Itsas Mendi d’Urrugne, la projection en sa présence, du nouveau film de Pierre Carles, Opération Correa : les ânes ont soif (1er épisode) vaudra une solide croix sur votre agenda de cette semaine-là.
En espérant vous y retrouver,
toute l’équipe d’Eklektika
#1 Parce que Pierre Carles n’est définitivement pas un réalisateur comme les autres
Depuis le tout début de son métier de journaliste, Pierre Carles a lu dans le mot « impertinence » ce qu’on lui reprochait, quand les spectateurs de ses films lui préfèrent le mot exigence.
Persona non grata à la télévision ainsi que chez ses chiens de garde, Pierre Carles a développé au sein de sa structure CP Productions (Montpellier) une réflexion résistante pour la production et la diffusion de films (pas que les siens), leur donnant une chance que ne leur offrent pas les corbeilles à papier des chaines de télévision française.
Sa présence est donc l’occasion rare de le rencontrer. Et de se rendre, pour ceux qui n’avaient pas encore eu cette opportunité, de saluer un homme chaleureux et enthousiasmant.
#2 Parce que son nouveau film, Opération Correa, mérite d’être vu, discuté (et applaudi)
La visite en France d’un champion de la croissance économique, ici le président équatorien Rafael Correa, passe rarement inaperçue, même lorsqu’elle ne présente qu’un intérêt médiocre.
Se demander pourquoi alors la presse hexagonale a-t-elle boudé son dernier séjour à Paris apporte déjà en elle-même un élément de réponse.
Comme le dit l’une des stars du doc, Ivan Levaï, il n’est « sans doute pas nécessaire » de partager avec les téléspectateurs les analyses de Correa sur le danger du FMI, ou sur les mauvaises solutions actuellement prônées par l’Europe pour résoudre la crise.
Cela ne nous intéresserait pas. « Cela ne sert à rien de donner de l’eau à un âne qui n’a pas soif », offre-t-il ainsi à Pierre Carles.
#3 Parce que le cinéma Itsas Mendi n’est pas un cinéma comme les autres
Longtemps relégué au rang de cinéma occasionnel l’été, cela fait deux ans que cette belle maison basque fait vibrer son public d’émotions cinématographiques parfois absentes des autres grands lieux du cinéma art et essai, la volonté de sa directrice, Frédérique Royer mettant à l’affiche désormais les plus grands repères des sorties cinéma du mercredi
Une programmation éclectique, cet adjectif devant également être le synonyme implicite du mot « courageux », dans cette bourgade de 9.000 habitants qui pensait que l’exploitation cinématographique art et essai, périlleuse à souhait, ne pourrait prendre une place dans son coeur.
#4 Parce qu’on veut voir Frédérique courir nue dans la rue devant ce cinéma
Elle vient de dépasser avant l’heure son objectif de 6.000 entrées depuis janvier, mais n’a toujours pas connu une salle pleine (200 places) malgré la côte d’amour qu’elle suscite auprès de ses fidèles visiteurs, pour en être la programmatrice, le sourire à l’accueil, et la projectionniste.
« Le jour où cela arrivera, je promets de courir nue sur l’avenue d’Urrugne », a-t-elle donc pris l’habitude de répéter en éclatant de rire.
#5 Parce que nous allons faire la fête pour cette soirée Eklektika
Ce soir-là, la bonne humeur sera le dénominateur commun pour la venue de Pierre Carles à Itsas Mendi.
Amenons-tous des trucs à grignoter, quiches ou autres grignotages, et éventuellement des boissons pour trinquer ensemble à cette soirée qui nous rassemblera !
Une ode à la bonne franquette, que Frédérique découvrira dans cet article, et qui l’interrogera sur ce que peut être la relation de ces spectateurs à une salle comme celle-là, et au travail qu’elle mène sans demander rien d’autre que de pouvoir se nourrir d’émotions fortes (et payer son loyer).
[…] les évidences au parking ! Entrer dans un cinéma, très joli d’ailleurs, Itsas Mendi à Urrugne, sans payer, c’est gratuit, baisser le regard d’un cran, car il n’y aura rien sur […]
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